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Deauville 2013 - 7ème jour

Whooz : Deauville 2013

ON : le 5 septembre 2013

7ème jour du festival

Ptite journée

Ah ce qu’il est loin le moment où nous écrivions que « chaque jour aurait sa vedette cette année à Deauville ».

Le programme a été changé hier, le mercredi devenant ainsi une double journée, ce qui a eu pour conséquence que ce jeudi soit une journée creuse.

Une véritable journée creuse également côté compétition avec deux films que l’on qualifiera de moyens et qui plus est présentés sans la présence d’équipes. (« All is Lost » hier était déjà présenté sans la présence de J.D. Chandor, le réalisateur du film (sachant que nous ne pouvions compter sur la présence de Robert Redford !) ce qui nous fait donc trois projections en suivant sans émissaires pour les représenter – Rappelons que Drake Doremus, le réalisateur de Breathe In était annoncé).

Photos exclusives

7ème journée du Festival de Deauville 2013

Night Moves. Ce film raconte l’histoire de trois écologistes radicaux qui par idéalisme font sauter un barrage et causent une mort accidentelle. Jesse Eisenberg porte littéralement le film sur ses épaules avec tout le talent qu’on lui connait.

Ce film se laisse suivre avec plaisir, mais on se demande ce qu’il a a faire dans une sélection qui jusque-là était de très bonne facture.

Même constat pour Breathe In de Drake Doremus. Une belle histoire d’amour avorté porté par une magnifique interprétation, mais qui, au risque de me répéter, n’a rien a faire parmi les films sélectionnés.

Dans cette journée morose la projection de Marfa Girl allait-elle relever le niveau ?

Marfa girl est le dernier film en exploitation du trublion Larry Clark auquel le Festival rendait hommage cette année. La projection de Marfa Girl sur grand écran était un privilège auquel peu de personnes ont pu avoir accès, Marfa Girl étant un vrai film de cinéma diffusé sur le net !

Marfa Girl est un film génialement roublard. C’est un film délicieusement borderline, bavard, à forte connotation sexuelle, sur des jeunes qui vivent à Marfa, une ville de 1800 âmes à la frontière Mexicaine au Texas.

Ce film est « génialement roublard » car il est tourné par un maitre dont la maitrise du langage ciné n’est plus à démontrer. Larry Clark prend toutes les libertés qu’il veut et ne s’embarrasse de rien. Il se fout de la censure, c’est un cinéaste en liberté la plus totale.

Au tapis. Personne ! Pas grand monde, si vous préférez.

Le tapis ce soir comptait la présence de quelques cinéastes invités par le Festival, en particulier Fredrik Bond (le réalisateur de The Necessary Death of Charlie Countryman, en avant-première) et David Lowery, le réalisateur des Amants du Texas, film présenté ce vendredi en compétition.

Barbara Cabrita et Amy Grantham ont quant a elles illuminées le tapis de leurs magnifiques sourires.

Maigre tapis, mais ça ira mieux demain, avec la présence de John Travolta.

Petit plus. A propos de John Travolta, sachez que certain aficionados (disons, extrémistes !) l’on attendu toute la journée afin de le voir … en vain, la star était aujourd’hui à Paris !)

A demain pour d’autres aventures, où, devinez quoi, on reparlera sans doute de John Travolta !