Skip The Use

Whooz : « Skip The Use » est un groupe originaire de la région lilloise

ON : En passe de devenir mondialement célèbre

Casse les convenances

« Just be yourself ! Live, casse les convenances », c’est ce que pourrait dire (ou scander) Mat le Leader de « Skip The Use », soit dans une de ses chansons, soit lors d’un de ces concerts dont il en a le secret. Et bien justement, la force de « Skip The Use », c’est qu’ils sont eux même. Et de toute façon ya pas intérêt a mollir quand on a Mat Bastard comme leader. C’était vrai pour « Carving » (ex « Skip The Use » (STU, si vous préférez)), ça l’est pour STU (« Skip The Use », si vous préférez). Notez au passage que « casser les convenances », c’est la traduction de « Skip The Use ».

L’énergie du groupe s’est réglée grâce a la scène, là où tout a débuté, là où ils donnent la pleine mesure de leur talent. Un jour, c’est sûr, le groupe sera nommé et remportera la « Révélation Kekchose » aux victoires de la Musique de France (avant, pendant, ou après avoir été confirmé internationalement aux victoires de la Musique Mondiale). On retiendra alors que c’est par une nomination scénique aux « victoires de la Musique 2012 » (plus précisément, « Groupe ou artiste révélation scène de l'année ») qu’ils ont débuté leur reconnaissance en nominations grands publiques diverses. Comme si c’était important, la reconnaissance par l’intermédiaire de trophées récoltés. STU a la reconnaissance de ses fans, ça n’a pas de prix.

Sauf qu’une reconnaissance « grand public », c’est mieux ! N’en déplaise aux intégristes. Qu’ils sachent que l’on peut faire de la qualité, de continuer a fournir un rock exigeant, même lorsque l’on est connu du « grand public ». Car le son STU est amené a devenir familier a tout a chacun, « Ghost », l’un des titres phares de « Can be Late » (2012) illustre une pub, et je suis près a parier que « People In The Shadow » ou « Can Be Late » (pour ne citer que deux titres, car potentiellement tous les titres du très remarquable « Can Be Late » (2012) peuvent illustrer, qui d’un moment particulier d’une télé réalité quelconque (au pire) d’un reportage « canal » (au mieux), des images a consommation courantes. STU, s’est un son très canal.

« Can Be Late » (2012), avec ses titres dansants est une véritable mine à pépites. Il faut dire que l’album est presque un « best of » du groupe, quelques titres ayant été rodés soit dans le premier album « Skip the Use » (2009) (« Bastard Song » ou « Antislavery »), soit dans l’EP « Sound from the Shadow » (2011). Ca n’enlève rien au talent.

L’œil du Fan

STU doit se découvrir en concert, ou au pire en cd (mais a fond !). Un album fait alors référence, c’est le doble de « Can Be Late », l’édition limitée avec le live qui va bien. Car STU est un groupe de live … je vous l’ai pas d’ja dis !