A+A A-

Jimmy Gavroche - l'interview

Whooz : Jimmy Gavroche
ON : Sur les Rings de Catch

L’idole du Catch

Jimmy Gavroche est une figure du Catch Français, nous avons eu l’opportunité de le rencontrer lors du dixième gala de Catch organisé par la ville du Cateau-Cambrésis, une petite ville du nord de la France. Cet entretien est le second d’une série de quatre rencontres qui nous a déjà vu croiser Angel’s Bombita. Nous partirons prochainement à la rencontre Sexy Sindy et de Nathan, un tout jeune catcheur.

Galerie de photos exclusives tirées du 10^ème Gala de Catch du Cateau-Cambrésis (le 22 mars 2014). Jimmy Gavroche y fut notamment opposé à Baadshah Khan et El Djihan.

Question traditionnelle, qui êtes-vous, Jimmy Gavroche ?

Jimmy Gavroche : Jimmy Gavroche, quatre fois champion de France, et paré pour conquérir un cinquième titre, peut être cette année !

(Jimmy est le véritable prénom du catcheur, « Gavroche » a été choisi quant à lui bien évidemment par rapport au personnage popularisé par Victor Hugo mais également par rapport au caractère frondeur de celui-ci – Le Gavroche d’Hugo est un gamin de Paris, tout comme Jimmy. Jeune catcheur, Jimmy Gavroche arborait une casquette de poulbot du style porté par le Gavroche littéraire).

Quel a été votre parcours avant de monter sur les rings de Catch ?

Je viens du judo, j’étais ceinture noire à 17 ans, à 18 ans j’étais deuxième dan, c’est ensuite que je me suis consacré au Catch, ça fait dix ans maintenant.

Pourquoi avoir choisi le Catch ? Quel a été le déclic pour choisir ce sport ?

J’ai choisi le catch par passion pour ce sport, petit je regardais les matchs à la télé … J’ai toujours été attiré par ce sport, j’ai attendu les 16 ans réglementaires pour commencer les entrainements en faisant du judo pour patienter.

Le déclic. Lorsque pour la première fois je suis monté sur le ring, je me suis dit « je suis chez moi, le feeling est là, le ring c’est ta maison et personne ne peut te virer » et j’ai fait le bon choix.

Quelles sont vos influences ?

Petit, ce fut le catch américain. Puis le catch européen avec des combattants comme Flesh Gordon, Bernard Vandamme.

Soit deux piliers de la Wrestling Star, on ne présente plus Flesh Gordon ni Bernard Vandamme.

Vous savez, s’ils sont face à moi, je suis là pour gagner, et je me donne a deux cent pour cent ! Même s’ils sont des influences pour moi.

Vous avez des amis au sein de la WS, dans le catch en général ?

Des amis ! J’en ai hors catch, mais pas dans le catch.

Je vous l’ai dit, quand je suis face à un adversaire, c’est pour gagner.

Quel est votre style de catch ?

Mon style. Je veux avoir le Catch le plus complet en maitrisant toutes les techniques, tous les styles. C’est pourquoi je suis allé m’entrainer en Angleterre, c’est pourquoi je vais bientôt m’envoler pour le Japon.

Justement, vous revenez des USA, pouvez-vous nous parler de cette expérience ?

En 2011, 2012 et 1013, j’ai participé à des tournées Canada/USA respectivement de deux fois deux mois, puis dernièrement pour trois mois.

Ce sont pour moi d’excellentes expériences qui m’ont permis d’apprendre et de catcher avec les meilleurs. Cela m’a appris à imposer mon monde sur un circuit international très fermé. Ce fut une bonne expérience.

Quels sont vos atouts (voire vos points faibles) ?

Quand tu es sur le ring tu es un warrior. Et je le dit toujours : « Warrior are not quitters », ce qui se traduit par : « un vrai guerrier n’abandonne jamais ». Le plus faible, c’est celui qui abandonne, et je ne suis pas celui-là.

Je suis un combattant qui n’abandonne jamais, ça c’est ma force.

Quelles sont vos prises favorites ?

La Prise de la Tour Eiffel et le Coup de Bélier à la volée.

Quel sont vos impressions par rapport à ce public qui vous supporte ? Car il faut bien le dire, vous êtes le chouchou du public.

Rien ne peut remplacer l’adrénaline du ring, et les encouragements du public.

Pourquoi avoir rejoint la Wrestling Star (la WS) ?

Simplement parce que c’est la fédération de référence du Catch européen, c’est elle qui gère tout. Il existe d’autres fédérations, mais il faut comparer ce qui est comparable !

Etre à la WS est une évidence. Regardez un combattant comme Tiny Iron (l’un des catcheurs présent au Gala de Catch Catésien, ndlr), il vient des US, et pour catcher en Europe il a forcément choisi la WS !

Pouvez-vous nous parler de vos entrainements ?

J’ai 10 ans d’entrainement derrière moi à cinq heures par jour.

J’ai eu un solide apprentissage avant de monter sur le ring.

Qu’est-ce que l’on peut vous souhaiter ?

De taper le championnat d’Europe !

Pour terminer cet entretien, pourriez-vous donner quelques conseils aux jeunes pour qui, il faut bien le dire, vous, catcheurs, êtes des modèles ?

Il ne faut pas avoir peur de réaliser ses rêves, avoir de l’ambition mène à tout.