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Le 10ème Gala de Catch du Cateau-Cambrésis

Whooz : Le Gala de Catch du Cateau-Cambrésis
ON : Complexe Sportif Léo Lagrange

Très vifs remerciements à Flesh Gordon ainsi qu’à l’ensemble des Catcheurs du 10ème Gala du Cateau-Cambrésis – mention particulière à Angel’s Bombita, Sexy Sindy, Jimmy Gavroche et Nathan. Remerciements également aux organisateurs.

Ce billet est l’introduction idéale à la parution prochaine de quatre interviews exclusives que nous ont accordées Angel’s Bombita, Sexy Sindy, Jimmy Gavroche et le jeune Nathan.

Déferlantes

Flesh Gordon avait prévenu les Catésiens, notamment lors de son passage télévisé chez nos confrères de Beffroi Vision, la télévision locale du Cateau-Cambrésis, qu’ils allaient être (une fois encore) surpris lors des combats auxquels ils assisteraient à l’occasion du 10ème gala de Catch organisé dans la cité de Matisse. Chose promise, chose due – c’est encore une fois une soirée exceptionnelle que les habitants du Cateau ont vécus le 22 mars au complexe sportif Léo Lagrange en lieu et place du traditionnel Palais des Sports celui-ci accueillant d’autres « combats » - électoraux ceux-là - le 23 mars.

Cinq combats se sont succédé, du combat simple à la confrontation à de multiples participants. Surprises, coups bas et retournements de situation furent leur lot commun - du catch comme on l’aime.

Photographies exclusives

Jimmy Gavroche au Gala de Catch du Cateau Cambrésis le 22 mars 2014

Le premier combat opposait Pschyco William à Luvidno Alvès. Une confrontation de référence ? Le ton fut donné dès que Pschyco William franchi les cordes du ring : la folie allait être le maitre mot de la soirée. Pschyco fut présenté comme sortant de prison ! Son regard tendrait à prouver qu’il soit sous l’emprise du Diable, rien de moins que cela ! Luvino Alvés n’est plus à présenter, remarquable combattant, il fait la fierté de sa communauté d’origine en portant haut et fort les couleurs du Portugal. Confiant en son talent il fallut toute la fourberie de Pschyco pour le faire douter. Puisant dans ses ressources, il réussit à mettre à mal son adversaire. Luvidno fut le vainqueur logique de cette confrontation.

Injustice. Le second rendez-vous de la soirée sera à mettre dans les annales de l’injustice du catch, chaque spectateur du complexe sportif gardera en mémoire l’infamie dont fut victime le héros dont elle attendait le combat avec impatience, Jimmy Gavroche. Jimmy était opposé à Baadsha Khan, un vicieux de la pire espèce. Tout avait bien commencé pour l’idole des rings, Baadsha Khan était largement à sa portée, même si par plusieurs fois le parisien avait frôlé la perte du match au tombé. Non, le vaillant Jimmy s’était à chaque fois relevé courageusement, et, même avec un bras droit visiblement diminué, arrivait à pousser Baadsha Khan dans ses derniers retranchements – le climax du match fut atteint quand Baadsha Khan pris la ceinture du quadruple champion de France et parada avec elle – une ceinture qu’il ne mérite pas, son « emprunt » blessa Jimmy Gavroche dans sa fierté – on ne touche pas à la ceinture d’un quadruple champion de France – la force du vaillant combattant fut donc décuplée pour assener le coup final au voleur. A la grande joie de ses fans, Jimmy Gavroche fut désigné comme le vainqueur du round. Une joie qui ne fut que d’une courte durée, Monsieur Jean-Marie Lefebvre, arbitre du combat, intransigeant et impartial, ayant constaté une irrégularité, adressa un carton rouge à Jimmy. Boadsha devint le vainqueur du combat sous les sifflets du public pour qui le vainqueur n’était autre que le gamin de Paris. Il ne serait pas étonnant qu’il y ait de la revanche dans l’air lors d’un prochain gala (notez que la soirée n’est pas finie !).

Inédit sous le soleil Catésien, le troisième combat réuni non pas six, ni huit combattants, mais … sept ! La team des quatre (« fantastiques » !) associa Miss Agathe, Raskalita, Bad Melod et Mickey Trash face à Sexy Sindy, Angel’s Bombita et au Mythique Flesh Gordon – ces trois-là allaient avoir fort à faire car il faut savoir que leur vis-à-vis n’allait pas hésiter à jouer toutes ses cartes afin de remporter le combat, y compris celle de l’innocence affichée en la personne de Bad Melod, toute jeune catcheuse (12 ans à peine !) dont le petite gabarit n’impose pas la peur – erreur grave car la combattante ira au front sans frémir, presque d’une manière kamikaze !

Les relais s’enchainèrent d’une manière soutenue de la part des quatre, et avec difficulté de la part des trois, les « daltons » catchant le plus souvent dans la partie qui leur était réservée. Flesh Gordon assaillis par Miss Agathe et Raskalita mis un point d’honneur à combattre Mickey Trash, Sindy quant à elle tomba dans les filets de Raskalita tandis que Miss Agathe, très souvent en dehors du ring, à la volée, distribuait les coups contre les adversaires qui se trouvaient en face d’elle, entrainés là d’une manière systématique par ses coéquipiers d’un soir. Angel’s Bombita ne fut pas en reste d’assener de ses prises dont elle a le secret. Face aux irrégularités accumulées et non signalées par Monsieur Jacky, l’arbitre de la rencontre, force est de constater que la victoire fut attribuée à la mortelle team des quatre, et en particulier à Miss Agathe !

Qu’allait-il en être du quatrième combat, qui lui allait opposer Prince Zefy, la légende des rings, face à El Djihan, la terreur aux yeux soulignés de noir à la manière d’un bandeau, dont on pouvait craindre qu’accompagné de Baadsha Khan il lui réserve quelques coups bas bien sentis ?

Ces craintes étaient fondées, Baadsha Khan avait été prévenu avant même le début des hostilités par Lili Gordon l’animatrice de la soirée, qui sur le ring ou de la table des juges commentait chaque fait et geste des différents combats du gala (son formidable travail est ici à souligner), Lili Gordon n’hésita pas à intervenir personnellement face à l’injustice vécue par Jimmy Gavroche, c’est avec passion qu’elle vécut le Gala Catésien – Baadsha Khan, donc, ne pouvait intervenir pendant le combat qui opposait Prince Zefy à El Djihan, il lui était même conseillé de quitter la salle afin d’éviter toute confusion – fait que, bien entendu, Baadsha Khan ne respecta pas – on devine qu’il avait en tête d’aider El Djihan dès que Monsieur Jean-Marie, l’arbitre de la rencontre, aurait le dos tourné – lui qui n’hésita pas à avertir Prince Zefy pour « appel au public » alors que, joueur, Prince Zefi était lui en communion avec la salle.

Le combat fut âpre, viril, tactique et inégal. El Djihan fut redoutable, assuré de l’aide de Baadsha Khan qui chaque fois que Prince Zefy était poussé dans les cordes en profitait pour l’affaiblir de coups, de torsions de bras, voulant même par moment le faire basculer de l’autre côté du ring. Baadsha Khan alla même à enlever les mousses de protection de coins du ring, le corps de Prince Zefy portent encore les traces des chocs consécutifs. Cette situation ne pouvait durer, tapis dans un coin de la salle, Flesh Gordon bouillait de vivre ces irrégularités, son sang de justicier fit le reste, il ne put s’empêcher d’intervenir à la grande joie du public qui lui a toujours été acquis. Cette salle d’ailleurs lui demandait de rendre justice quelques temps avant qu’il ne monte sur le ring, la jeunesse surtout, qui, mobile n’hésita pas à venir le solliciter pour équilibrer le combat.

N’hésitant pas à aller à la confrontation, Flesh Gordan équilibra quelque peu et autant qu’il le pouvait l’injuste situation. C’était sans compter que Mickey Trash déséquilibre le combat en rejoignant les assaillants de Prince Zefy. Jimmy Gavroche n’écouta alors que son courage et se joigna au duo formé de Prince Zefy et de Flesh Gordon. Le combat allait-il être équitable, commencé à deux, il allait se terminer à six ! Sept, si l’on compte la présence de Sriker venu en renfort de Mickey Trash et sa bande … Huit, car, venu de la nuit qui est son territoire Tiny Iron fit son apparition sur le ring, mettant en fuite les opposants de Prince Zefy.

Pour irrégularités, Prince Zefy ne se vit pas être victorieux du combat ! Cela ne plus ni au public, ni à Lili Gordon qui rentra en grande discussion avec les arbitres officiels, en vain.

Il fallait que les ardeurs du public redescendent, ce fut le rôle de l’entracte qui s’imposa en véritable pose salutaire.

Cas d’école. Le gala du Cateau vit des Catcheurs confirmés, souvent bien connus des Catésiens pour avoir été à l’affiche des précédentes éditions, la nouveauté de cette année fut une confrontation entre deux jeunes catcheurs issus l’un du centre de formation de Farmoutiers, l’autre de Dieppe. Jordan contre Nathan, voilà le prénom de ces deux catcheurs qui n’ont pas encore de nom de scène mais une envie farouche d’en découdre dans un combat d’une durée de 15 minutes ou pouvant se clore « au tombé ». Jordan abordait un certain gabarit, de celui qui laisse supposer qu’il pourra combattre dans la catégorie poids lourd une fois qu’il sera confirmé, Nathan quant à lui était plus modeste, dans une catégorie « voltigeur » affirmée. Le combat fut, à l’image de leurs illustres ainés, engagé et volontaire et compta une différence de taille dans le fait qu’il fut sans coup bas, à la régulière, par rapport aux tournures du Gala Catésien. Jordan fut un fort beau vainqueur d’un combat que le public aurait souhaité voir remporté par Nathan. Ce dernier, dès son arrivée dans la salle se vit acclamé par les fans – premier combat et première adhésion du public, voilà qui donne confiance en soit, et qui confirme que les années d’effort avant de monter sur le ring ont été payantes. De quoi être encouragé à poursuivre les efforts et sacrifices entrepris jusqu’ici ceci pour aller au bout de ses rêves et côtoyer « Les Princes du Ring ».

Dernier Combat. Tiny Iron, Jimmy Gavroche, Prince Zefy et Flesh Gordon formeront la team de l’expérience, Striker, Mickey Trash, El Djihan et Baadsha Khan la team sans foi ni loi dans un match a huit d’anthologie – forcement ! Posséder Tiny Iron dans sa team impose de fait le respect, son apparition sur scène fut synonyme de fuite de la part des quatre renégats dont on pouvait attendre toute les fourberies pour arriver à leur fin. Dont acte, Prince Zefy tomba dans les griffes de El Djihan alors que ce dernier était hors-jeu, et même sous les remarques de Monsieur Jacky, l’arbitre officiel de la partie, celui-ci continua à frapper son adversaire. Flesh affairé avec El Djihan ne vit pas les coups de Mickey Trash, l’arbitre était alors occupé à faire respecter l’ordre auprès de Tiny et de Prince Zefy pressés de rentrer sur le ring. Jimmy Gavroche fut pris à parti par un Striker surpuissant, avant de se trouver confronté à Baadsha Khan (avec un petit air de revanche par rapport au combat qui avait livré contre cet adversaire peu avant dans ce même Gala). Striker voulu faire valoir ses droits, mais face à un Tiny Iron, véritable machine à tuer, fut frappé net dans sa course. Ouf, la victoire du bien eut bien lieue face au mal incarné par la dream team de la mort.

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Le 10ème Gala de Catch du Cateau-Cambrésis fut vraiment celui de toutes les surprises. Vivement la onzième édition !

Pour aller plus loin sur WHOOZONE.COM

Ne manquez pas la parution prochaine des quatre interviews exclusives d’Angel’s Bombita, Sexy Sindy, Jimmy Gavroche et de Nathan (le tout jeune catcheur ayant livré l’un de ses premiers combat d’école au Gala du Cateau-Cambrésis).