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Cinquième chronique du règne de Nicolas Ier de Patrick Rambaud

Whooz : Patrick Rambaud
ON : Cinquième chronique du règne de Nicolas Ier - Grasset

Rambaud V

(Admirez la facilité du titre !)

* L’année qui court du merveilleux texte de Grenoble jusqu’à la chute fracassante de l’Archiduc de Washington marque-t-elle un règne nouveau ?
La précédente chronique nous laissait sur le feu d’artifice de l’affaire Woerth-Bettencourt. Que de passions ! Que d’influence ! Mais l’ancien perce sous le nouveau, et les mallettes de billets circulent toujours, sans étouffer la crise économique.
Face aux menaces, le Prince de l’Elysée est serein. Il fait la leçon au marquis de Matignon, un cours de macro-économie à la pauvre Angela, et emprunte quelques drônes à son ami Obama. Moraliste ici, conseiller occulte là, taiseux et sincère, le Monarque nouveau genre décide même de libérer la Libye. Bref, préparer l’avenir partout sauf ici, car le chômage guette, et les juges travaillent : l’enfant de 2012 fera-t-il oublier les jacqueries ?

Patrick Rambaud le 9 février 2012 au Forum de la FNAC de Lille

Cinquième chronique, déjà ! Le quatrième tome c’était déjà il y a … un an (forcement puisque le projet de Monsieur Patrick Rambaud est d’écrire une chronique par année passée à l’Elysée par Monsieur Nicolas Sarkozy (le premier tome ne comptant que les six premiers mois de « règne » (pour reprendre l’expression de Monsieur Patrick Rambaud) de Monsieur Nicolas Sarkozy)).

Notez qu’une sixième chronique sortira l’année prochaine. Une nouvelle tournée promotionnelle vous permettra alors de rencontrer cet auteur à la plume aiguisée et a l’œil vif. La réunion publique que vous vivrez alors sera sans aucun doute acquise a la cause de l’auteur. Ce sera la dernière fois qu’il décrira, selon lui, les dérives du système de l’ancien président de la république. Et comme l’auteur le dis volontiers, il pourra alors « revenir à autre chose » (entendez par là « quelque chose de plus sérieux »). Car il faut bien constater que l’auteur de « la bataille » (prix Goncourt 1997), est sans doute devenu « prisonnier » de son système d’analyse des travers du pouvoir de Monsieur Sarkozy. Un travail astreignant, méticuleux, journalier, commencé dès les premiers jours de la prise de pouvoir de l’ancien président, et qui, selon la logique, devait se terminer lorsque celui-ci quitterait ce pouvoir. C’est chose faite, Monsieur Rambaud peut donc revenir à la littérature (attention, ne me faites pas dire que les « Chroniques du règne de Nicolas Ier » ne sont pas de la littérature !).

Le 9 février 2012 au Forum de la FNAC de Lille