Saint-Maur en Poche 2017
Whooz : Saint-Maur en Poche
ON : Saint-Maur, les 24 et 25 juin 2017
Oh le P* de Salon !
Saint-Maur en Poche 9ème du nom
Cuisine interne. Veuillez excuser la trivialité du titre de cet article. C’est sous la forme d’un « billet d’humeur » que nous traiterons du Salon de Saint-Maur en Poche. Contrairement à nos habitudes pas d’interviews que du ressenti, de l’oncle incarné. Voilà qui change ! Ce qui ne change pas, ce sont nos rendez-vous manqués. Ces derniers sont un plus nombreux que d’habitude, vous les connaitrez en fin de chronique.
Galerie exclusive.
Le Salon de Saint-Maur en Poche ou SMEP (terme qu’utilise les « initiés » ou, parfois, ceux qui veulent se la péter !) se tient sur la place du marché de Saint-Maur-des-Faussés non pas pour nous rappeler que le Livre est un marché, mais pour revendiquer le côté populaire de celui-ci via son format poche (le Salon de Saint-Maur en Poche est consacré au format poche, l’auriez-vous deviné ?). Soutenu par la municipalité de Saint-Maur-des-Faussés, créé en 2009 à l’initiative de Gérard Collard et de Jean-Edgar Cassel, fondateurs et libraires de « La Griffe Noire » (la célèbre librairie indépendante de … Saint-Maur-des-Fossés), il n’est pas étonnant que le Salon de Saint-Maur soit un Salon militant. SMEP est ouvert à tous les univers littéraires ainsi qu’aux stars de la littérature ou aux plus « modestes » écrivains, leurs points communs étant d’être édités au format poche.
Vivre « St Maur » c’est ne pas réellement en revenir pendant quelques jours. Quelle claque d’auteurs, de livres et de rencontres. On se fixe un planning rigoureux, on sélectionne ses livres à acheter et ceux que l’on possède déjà et qu’on souhaiterait qu’ils soient ornés d’une dédicace (deux livres extérieurs au Salon sont tolérés) et ses plans se retrouvent contrariés par le hasard, la nécessité, même. On n’avait pas réalisé que tel auteur serait là, on en découvre un autre ou on participe aux différents forums proposés par l’événement littéraire. Des forums comme autant de rencontres toutes plus surprenantes les uns que les autres. Certes on assiste aux forums (celui des « Déblogueurs » ou celui de « La Griffe Noire ») des auteurs que l’on connait mais on peut également jouer la découverte, les sets de passages excèdent rarement une dizaine de minutes et se succèdent à un rythme soutenu. Pour peu on en oublierait presque de parcourir les allées du Salon et de découvrir les différents univers qu’il présente : les espaces jeunesse et Bien-être, Littérature de genre et BD et Littérature générale et Essais.
Qui rencontrer ? On peut se fier aux notes façon « post-it » géantes apposées près des auteurs. « Satisfait ou remboursé » lit-on sur untel (peut-on me dire quelles sont les modalités à suivre pour se faire rembourser ? (je peux être de très mauvaise foi et surtout près de mes sous !)), « une révélation » sur un autre, j’en passe. Suffit donc de se fier aux jugements de Gérard Collard et de son équipe. A leurs enthousiasmes. SMEP n’est qu’enthousiasme.
Au final. On ne peut voir tous les auteurs ! Le planning qu’on s’est fixé a été balayé d’un coup. On avait la volonté de rencontrer ou de saluer tel auteur, on s’est dit qu’on avait largement le temps, qu’on repasserait quand il y aurait moins de monde – que nenni. On a oublié, on a été entrainé ailleurs … et on s’en est pris plein les mirettes, et les oreilles (ou si vous préférez, les esgourdes, pour rester dans le langage familier).
Des rencontres (ou l’art du namedropping)
Un hommage au Corbac de Lille. Mandaté par Olivier Vanderbecq dit « Le Corbac », libraire d’Humeurs Noires de Lille dont l’antre fermera fin juillet, lieu reconnu pour la qualité de ses rencontres littéraires, Pascale Marcoin et moi-même avons rencontré Nico Tackian, Jacques Saussey, Les « Camhug » (Jérôme Camut et Nathalie Hug), Johana Gustawsson, Armelle Carbonel, Nicolas Lebel, Dominique Maisons, Sandrine Collette, Alexis Aubenque, Jean-Hughes Oppel, Amélie Antoine, Franck Thilliez, Xavier-Marie Bonnot, Elena Piacentini et Jacques-Olivier Bosco (par manque de temps nous n’avons malheureusement pu voir Olivier Norek, Sire Cédric, Guillaume Cherel et René Manzor !) pour leur témoigner la reconnaissance du libraire lillois d’être venu dans son enceinte. Tous les auteurs que nous avons croisés ont salué le courage et la passion d’Olivier Vanderbecq et nous ont affirmé avoir un excellent souvenir des rencontres auxquelles ils ont participé. Pour avoir couvert et retracé dans ces colonnes les récits des rencontres du « Corbac », nous savons que les propos des auteurs que nous avons rencontrés sont sincères et fondés.
Pur plaisir. Notre rencontre, certes furtive, avec Olivier Bourdeaut. Comment être plus original que les autres lecteurs de son « En attendant Bojangles » (Finitude, 2016) lors du passage à sa table ? Nous ne le pouvons pas ! Nos rencontres avec Pierre Bordage et Pierre Fulla (« faites la promo de mon bouquin » nous a-t-il prié, ce que nous ne manquerons pas de faire). Inutile de vous dire que saluer Philippe Besson est toujours un plaisir. Celui de rencontrer Jacques Saussey, lauréat du Prix Saint-Maur en Poche du Polar pour « Le loup peint » (Livre de poche), l’est toujours également.
Fous rires. Celui communicatif de Madame Frédérique Hébrard, suivie par Catherine Velle et David Lelait-Helo lors de leur forum. Au commencement de ce dernier Madame Hébrard donne des nouvelles de son mari, Louis Velle et tiens à préciser qu’elle n’est pas la mère de David Lelait-Helo – rires de l’assemblée. La bonne humeur et l’esprit de Madame Hélène Carrère d’Encausse et de sa fille Marina Carrère d’Encausse lors de leur forum. A cela nous joindrons le rire d’Armelle Carbonel, la talentueuse auteure de « Criminal Loft » (Fleur Sauvage, 2016, Bragelone, 2017) et de « Majestic Murder » (Fleur Sauvage, 2017).
Découvertes. Alexandra de Broca pour son livre « La princesse effacée », (roman historique sur Marie-Thérèse de France, fille de Marie-Antoinette et du roi Louis XVI, seule membre de la famille royale enfermée au Temple à avoir échappé à la Terreur), David Lelait-Helo (« Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri », Éditions Anne Carrière, 2016) et … Marc Levy (« La Dernière des Stanfield », Robert Laffont / Versilio, 2017) !
Rencontre furtive. Rencontre de Fabrice Liégeois par l’intermédiaire d’Eppy Fanny. Fabrice Liégeois est l’auteur de « N’y descendez jamais ! », présenté par Dame Eppy Fanny, grande prêtresse de toutes les littératures, cela vaut toutes les recommandations du monde !
Rendez-vous manqués. Avec Eric Metzger (le « Eric » du duo « Eric et Quentin » mais pas que), Mehdi Chloé et Maud Tabachnick dont nous aurions aimé découvrir les univers. Avec « notre » Nadine Montfils. Avec le sourire de Claire Favan et la sensibilité de Gilles Paris. Avec Jacques Expert avec qui nous aurions parlé d’un certain stylo cassé ! La liste pourrait être plus longue, beaucoup plus longue.
Derniers mots. Vivement Saint-Maur 2018. Big dédie à BD, CB et SB.
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