Rencontre avec Pierre Machu
Whooz : Pierre Machu
ON : Dans la Collection « Polars en Nord » des Ed. Ravet-Anceau
Rencontre avec un auteur modeste et patient
« Pour être édité il faut être modeste et patient ! »
Avant que « Crimes et curare » ne soit édité par Ravet-Anceau dans sa célèbre collection « Polars en Nord » Monsieur Pierre Machu a écrit deux romans romantiques qui n’ont pas été publiés (peut-être le seront-ils un jour, ils sont en attente de réponse). C’est un écrivain assez anxieux que nous avons eu l’opportunité de rencontrer au Salon de Templemars*, un auteur qui a le souci d’être lu, et donc d’être édité.
Qui êtes-vous, Monsieur Pierre Machu ?
Pierre Machu : « Pierre Machu, retraité de la PQR (Presse Quotidienne Régionale), j’ai plus particulièrement travaillé pour « Nord Eclair » en tant que technicien pré-presse. A l’âge de la retraite je me suis décidé à écrire suite à des encouragements d’un ami et je suis arrivé chez Ravet-Anceau. Un seul livre a été publié chez eux (« Crimes et curare »), dans la Collection « Polars en Nord », la suite est en finalisation ».
« J’ai également écrit deux livres qui n’ont pas trouvé d’éditeur et qui sont en attente de réponse. Actuellement je suis en cours d’écriture d’une enquête menée par un journaliste ».
« Pour être édité il faut être modeste et patient ! Les auteurs qui souhaitent être édité sont très nombreux ».
Pourriez-vous nous parler de « Crimes et curare », votre premier polar ?
« « Crimes et curare » se passe à Lille et parle d’un enquêteur et de sa vie privée, un second livre sortira bientôt et sera sa suite (initialement je compte écrire une trilogie) »
« « Crimes et curare » c’est l’histoire de Jean-Alain Lejambier, un policier qui à 35 ans et qui est appelé sur une enquête qui a vu deux femmes dont une prostituée mourir selon le mode opératoire du curare. La police enquêtera vite fait sur un tueur en série, et c’est à partir de ce moment-là que la vie privée de mon personnage principal va interférer sur l’enquête ».
Où puisez-vous votre inspiration ?
« Lorsque j’ai commencé mon livre je suis parti de personnages que je connaissais, l’inspiration m’est venue au fur et à mesure, je n’avais pas de plans préétablie, j’ai d’ailleurs écrit mon livre sans plan prédéfini, « au gré de mon inspiration », dont l’épisode de l’allergie au curare survenue à Monsieur Chevènement. J’ai pris mon inspiration de sources diverses, que j’ai ensuite mélangé le tout pour en constituer le récit de mon livre ».
Quel est votre avenir, Monsieur Pierre Machu ?
« Je souhaite que mon livre ai du succès et qu’il constitue une longue série. « Crimes et curare » devrait être le premier tome d’une trilogie ! C’est un accomplissement pour moi que d’avoir été édité, ceux qui m’ont lu, que ce soit la critique ou les amateurs de polars, ont jugé mon livre comme « un bon petit polar bien ficelé », voilà qui est encourageant ».
* Le samedi 28 septembre 2013