A+A A-

Conférence de presse de Parkland - Deauville 2013

Whooz : Parkland, un film de Peter Landesman
ON : Le 4 septembre au Festival de Deauville 2013

JFK, un sujet inépuisable !

Parkland est un film réalisé par Peter Landesman qui relate les événements post-attentats sur John Fitzgerald Kennedy à Dallas le 22 novembre 1963 en racontant l’histoire d’anonymes qui ont été touchés par cet événement historique. L’histoire prendra principalement place au Parkland Memorial Hospital où le corps grièvement blessé du président sera conduit après son attentat.

Parkland a été présenté en avant-première au Festival du cinéma Américain de Deauville le 4 septembre 2013.Peter Landesman et Guy East (producteur) ont représenté ce film à la conférence de presse.

Conférence de presse de Parkland Deauville le 4 septembre 2013RUSH

La part de vérité, la part de fiction. Tous les faits relatés dans ce film sont rigoureusement exacts (y compris les enterrements du président Kennedy et de Lee Harvey Oswald qui ont eu lieu en même temps). Si les faits sont exacts, les dialogues, eux, ont été réécris.

Parti pris. Ce film se caractérise par une absence de parti pris de la part du réalisateur quand, entre autre, à apporter des réponses sur la culpabilité de Lee Harvey Oswald. Ce film présente simplement des faits. C’est un travail sur la mémoire. Un travail que Peter Landesman et Guy East ont jugé nécessaire après qu’ils aient vécus les événements du 11 septembre. Peter Landesman et Guy East se trouvaient à New York lors de ces attentats et se sont trouvés, eux, anonymes pris dans l’Histoire. Lorsque Peter Landesman a envoyé son script à Guy East cela a renvoyé les deux hommes à cet épisode de leur vie, a ces moments historiques ou pour l’anonyme c’est le moment de prendre ses responsabilités.

Le critère le plus important pour ce film fut d’être à la proximité des événements, au plus proche des événements, et en cela l’expérience de reporter de guerre de Peter Landesman, le réalisateur du film, fut primordiale pour cet aspect du film. Le plus important était de traiter l’histoire d’une manière organique. Et les personnes qui ont vécus cette histoire de manière organique, ce sont les membres du Parkland Memorial Hospital.

Secours. A l’intérieur de l’hôpital on s’aperçois que personne n’ose toucher le président. Ce qui est un fait véridique. On ne savait pas pourquoi le président était là ! Les premières minutes qui auraient été précieuses dans la réanimation de Kennedy seront ainsi perdues, ce qui ne sera pas le cas lorsque Lee Harvey Oswald arrivera, blessé par balles, car il sera pris en charge beaucoup plus sérieusement, et rapidement (l’hôpital était d’ailleurs prévenus de l’arrivé d’un blessé par balle, ce qui n’était pas le cas pour l’arrivée de Kennedy). A la vue de la blessure du pésident Kennedy, Il était de toute façon impossible de le sauver, on lui a donc donné un médecin inexpérimenté.

C’est un véritable cataclysme qui s’est abattu sur le Parkland Memorial Hospital de Dallas, un jour normal de son existence.

La mort de Kennedy (ainsi que celle de Martin Luther King, également par assassinat) a eu une résonnance particulière dans l’histoire du monde ainsi que dans l’histoire de la littérature et du cinéma. Cette mort a marqué des générations, il était donc inévitable de revenir sur l’épisode, et, (pour Peter Landesman) de contrer la thèse conspirationiste. Cette histoire est un drame shakespearien.

L’Histoire est en enchaînement de faits tout à fait arbitraires et imprévisibles. Les anonymes présentés dans ce film ont tous approchés l’Histoire, par la petite porte.