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Grégoire Delacourt face à ses lectrices

Whooz : Grégoire Delacourt

ON : Le vendredi 31 mai 2013, un rendez-vous proposé par le Furet du Nord de Lille

Je tiens à remercier Monsieur Grégoire Delacourt pour sa gentillesse, ainsi que Monsieur Jean-François Callens, Responsable Communication Evénementielle du Furet du Nord et Madame Laurence Barrère, Chargée de communication aux éditions JC Lattès.

« Entre copines »

Grégoire Delacourt à Lille le 31 mai 2013

Trois quart d’heure avec Monsieur Grégoire Delacourt, c’est le temps qui fut donné pour une rencontre privilégiée (un peu courte) le vendredi 31 mai 2013 à cinq lecteurs passionnés par l’univers de l’auteur de « La première chose qu’on regarde » et sélectionnés par « mail de motivation » sur le net. Un événement coordonné et proposé par Le Furet du Nord de Lille et les Editions JC Lattès.

Des lecteurs, qui étaient en fait des … lectrices. Pourquoi ? Parce que le « mâle » ne trouve généralement pas à son goût les frasques romanesques, sinon l’univers policier ! Face a ses privilégiées, Monsieur Delacourt, qui a si bien compris les femmes dans « La liste de mes envies », dira lui-même qu’il est « entre copines » en compagnie de ses lectrices. Des copines qui présentement parleront littérature, plus particulièrement de leurs ressentis à la lecture de l’œuvre de Grégoire Delacourt … et plus précisément de ses deux derniers ouvrages : « La liste de mes envies » et « La première chose qu’on regarde ».

Ces lectrices savaient qu’elles rencontreraient un homme humble, délicat, abordable et aux propos passionnants. Si l’on ajoute que cette rencontre s’est déroulée dans le salon d’une célèbre enseigne Lilloise créatrice de gaufres fourrées à déguster accompagnées de thé … (Monsieur Delacourt prendra une gaufre traditionnelle (les meilleures, selon lui), avec un thé vert à la menthe).

« La liste de mes envies », « Mon livre le plus lu ». A son sujet l’auteur développera le caractère local de l’ouvrage et ses répercutions. L’action du livre se déroulant à Arras. Une ville que l’auteur ne connaissait pas mais qu’il choisit en rapport avec Jean-Louis Fournier, l’écrivain qui lui donna envie d’écrire.

Les lieux sont importants pour Grégoire Delacourt, ils lui permettent de rendre hommage aux gens dont il aborde les vies dans ses ouvrages. « Les lieux sont des personnages de mes livres ». Ce qui caractérise particulièrement « La liste de mes envies » mais également « La première chose qu’on regarde ».

En abordant « La première chose qu’on regarde » une lectrice dira sa surprise d’y avoir trouvé Scarlett Johansson en personnage principal du livre (mais est-ce bien l’actrice Hollywoodienne ?). Cette lectrice avouera avoir ressenti un apriori face au côté people que le livre avait la promesse de développer, mais qu’au final, ce livre fut « une belle surprise ». « Le livre est une part dans lequel le lecteur à sa place », dira Grégoire Delacourt. L’écrivain est un auteur poli, (selon ses propos) car il aime à se faire comprendre de ses lecteurs, ce qui le fait écrire dans un style parfois décrié !

« On ne vous relit pas pour vous comprendre, mais parce que vos phrases sont jolies », quel plus beau compliment pouvait donc recevoir Monsieur Delacourt d’une des lectrices présente dans l’assemblée ?

La conversation avec l’écrivain sera informelle et conviviale, l’auteur abordera ainsi sa vie privée dans laquelle il exerce le métier de publicitaire (« Nous vous devons plus que la lumière », c’est lui), Monsieur Delacourt avouant qu’il ne saurait écrire tous les jours ! Son passage tv remarqué dans « la grande librairie » sera également abordé, avant une « séquence émotion » avec le récit de la visite de la prison de Caen que l’auteur a faite récemment. Cette visite fut pour l’écrivain le moment d’une rencontre avec des prisonniers qui se sont approprié ses textes dans un atelier d’expression, ce qui le toucha au plus haut point.

Ces derniers propos permirent à Grégoire Delacourt de revenir à son univers et a « La première chose qu’on regarde », là où « l’amour est possible entre deux cabossés » (« l’amour c’est quand on trouve l’immobilité jolie »). « L’histoire, on s’en fout assez vite », « il s’agit soit d’une histoire d’amour, soit d’une histoire d’argent », « il y assez peu d’histoires originales ».

« La mort, le tragique » sont fascinant, « ceux qui partent tôt, ceux qui ne sont pas là … ». « « Ils vécurent heureux », ça ne fait pas des bouquins ! ». Monsieur Grégoire Delacourt d’ajouter que son intérêt se situe dans les relations entre les gens (entre les personnages de ses romans, donc). « La première chose qu’on regarde » traite de « l’ennemi invisible » : « ce que l’on donne à voir », et « sa manière de dépasser comment l’on est perçu ». Ainsi, face à son miroir, l’Homme se mentira facilement a lui-même, la Femme sera volontiers bienveillante (ce qui fera reparler a l’auteur de « La liste de mes envies »).

« La liste », en guise de conclusion de la rencontre. « On passe sa vie à renoncer à ses rêves », gagner au loto n’était qu’un prétexte pour changer de vie … A propos de « La liste de mes envies » l’auteur dira qu’il aurait pu faire intervenir un ange façon « la vie est belle » de Capra … L’important étant que Jocelyne, l’héroïne de l’ouvrage qui a popularisé Grégoire Dealacourt, puisse se donner toutes les chances de tout changer, a elle ensuite de se reconstruire. « Les gens me demande la suite de l’histoire », « la suite il l’auront dans le film dont le tournage vient de se terminer il y a quelques jours ! ».

La rencontre se termina par une séance de dédicace. L’écrivain se prêta volontiers à la personnalisation des ouvrages apportés par l’assemblée avec un crayon bic noir. L’heure tournait, il était temps de quitter le cadre majestueux du salon de « Meert », la pâtisserie Lilloise, mais avec la promesse de retrouver l’univers de Monsieur Delacourt dans quatre petites années, a l’occasion de la sortie de son prochain ouvrage.

La fin de la journée de l’auteur (d’origine Valenciennoise) se termina par une séance de dédicace au Furet du Nord de Lille. Nombreux était les lecteurs à attendre celui qui par des mots simples arrive à exprimer tant de sentiments. Comme à son habitude Monsieur Delacourt fut attentif à chacun des propos de ses « fans », cet instant fut donc plus qu’une simple dédicace, un moment de rencontre avec ses lecteurs.