Cold in July vu par Jim Mickle

Cold in July vu par Jim Mickle

Whooz : Cold in July, un film de Jim Mickle
ON : Au Cinéma le 31 décembre 2014

Cold in July vu par Jim Mickle, son réalisateur

Récit de la conférence de presse du film « Cold in July » suite à sa projection au festival de Deauville le 7 septembre 2014. « Cold in July » est un film de Jim Mickle, la conférence comptait sa présence ainsi que celle de Linda Moran, productrice du film. Avec « Cold in July », Jim Mickle revient au festival du Cinéma Américain de Deauville une année après avoir concouru avec « We are what we are », son précédent opus, un film qui avait suscité la polémique par sa violence. « Cold in July », premier thriller du réalisateur qui n’avait alors jusque-là signé trois films d’horreur ne suscita aucune réaction en rapport avec « We are what we are ».

Argument. 1989. Texas. Par une douce nuit, Richard Dane abat un homme qui vient de pénétrer dans sa maison. Alors qu’il est considéré comme un héros par les habitants de sa petite ville, il est malgré lui entraîné dans un monde de corruption et de violence.

Photgraphies exclusives


L’esthétique 80’

Jim Mickle : Cette esthétique a été dictée par le livre écrit par Joe R. Lansdale dont est issu le film et qui inscrivait son action en 1989. On a donc travaillé les costumes et la musique, et Don Johnson (« Deux flics à Miami »), l’acteur symbole des années 80, était là !

« Red Rock West » est la référence que j’avais en tête et que je voulais retrouver à travers «Cold in July ». Il fallait cette impression de faire un film comme dans les années 80. Michael C. Hall (« Dexter » sur le petit écran) a eu l’idée de sa coiffure, ce qui nous a aidés à la construction de son personnage. L’arrivée sur le projet de Don Johnson (et tout ce qu’il représente) nous a également forcé à aller plus loin encore.


Choix des thèmes à travailler au sein des années 80

« Cold in July » est une histoire américaine.

Travailler sur les accessoires était très important pour nous, sur les armes, par exemple. Aux USA le thème des armes à feu est très important, mais j’ai voulu me débarrasser de ça. « Cold in July » développe les relations Père/fils, avec un personnage qui grandira sur le tard. Sam Sheppard apporte l’image du père.


Michael C. Hall

Jim Mickle : Le sang de « Cold in July » n’a rien à voir avec « Dexter ». Il fut très impliqué, déjà dans le scénar (je l’ai rencontré en 2013, en pleine préparation du tournage, et il a accepté rapidement d’être lié au projet), puis sur le plateau.

Don Johnson s’est ajouté par la suite, ainsi que Sam Sheppard.

Michael C. Hall compose ici un autre personnage que celui de Dexter, ses nuances le détache de ce rôle ainsi de celui qu’il eut dans « Six feet under ».

Linda Morin : Michael C. Hall joue ici « le mec d’à côté » avec beaucoup de naturel.

Le casting a duré très longtemps, il nous fallait trouver un acteur capable de tenir le rôle d’un gars ordinaire dans des circonstances extraordinaires. Michael C. Hall jouait le rôle d’un gars extraordinaire dans « Dexter », il avait envie de changer, son personnage dans « Cold in July » ne pouvait que lui plaire.


Don Johnson

Jim Mickle : Avec le personnage de Don, on voulait un personnage plus grand que la vie. Linda (Moran) a proposé son nom, Michael C. Hall s’était déjà engagé, cela a facilité la rencontre avec Don.

L’univers du personnage de Don est très marquant, surtout avec sa voiture. Don a beaucoup réfléchi avant le film, il a également beaucoup rêvé ! Il a notamment rêvé d’un cheval blanc, et d’un chapeau large, ce qui était important. On en est venu à des compromis, l’arrivée de Don existait déjà dans le livre.


Le rythme

Jim Mickle : Il était déjà dans le livre via sa structure et ses différentes sections, ce que j’ai apprécié à sa lecture. Je voulais échapper aux standards avec des changements de temps et des cassements de rythme. « Cold in July » présentera ainsi une histoire de vengeance, puis de magouille ...

Linda Morin : On ne peut se douter de où on va se trouver, ce qui est commun avec les films coréens. Le thriller coréen possède ces mêmes ruptures de tons.  

 

Pour aller plus loin sur WHOOZONE.COM

Notre chronique sur "We are what we are" (2013), de Jim Mickle

https://www.whoozone.com/actualites/article-2821-201412282821-we-are-what-we-are-un-film-de-jim-mickle.html

"We are what we are" vu par son réalisateur

https://www.whoozone.com/actualites/article-2822-201412292822-we-are-what-we-are-vu-par-jim-mickle.html

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04/01/2015
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